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Découvrez les secrets d'une pose parfaite de parquet stratifié ! Que vous soyez novice ou bricoleur aguerri, ce guide vous dévoile des conseils pratiques basés sur la norme DTU 51.11 et mes années d'expérience. Apprenez à choisir la sous-couche idéale, à gérer le séchage des chapes, et à éviter les erreurs courantes. Avec des astuces sur l'entretien et la rénovation, transformez votre espace avec style et durabilité. Ne laissez pas le hasard décider de la qualité de votre sol, plongez dans cet article et maîtrisez l'art de la pose de parquet flottant !
AVERTISSEMENTS
Non seulement ce cours est construit autour de la norme Dtu51.11 en vigueur (norme Française de 2009), mais il est également inspiré par mes années d’expériences d’artisan. La norme ne traitant pas :
je vous conseille de vous retourner vers le fabricant de sol que vous allez choisir pour lui poser vos questions, et non pas sur internet ou à un vendeur quelconque !
Le parquet flottant se distingue du parquet classique ou contrecollé par sa pose sans colle, ainsi que par sa méthode et sa matière de fabrication.
Selon ces mêmes caractéristiques de fabrication, la gamme choisie, et certaines conditions d’installation, il peut parfaitement convenir dans des environnements plus techniques, tels que les pièces humides comme une salle de bain, sous des vérandas, ou même sur des planchers chauffants (attention toutefois à bien respecter les normes !).
Des profils spéciaux permettent également une installation sur les marches d’un escalier.
Sa matière stratifiée constitue un excellent anti-allergène et facilite grandement l’entretien.
Enfin, grâce au système moderne de clips, la pose peut être réalisée facilement, même par des enfants de 7 ans, à condition bien sûr de ne pas leur confier la scie pour les découpes ! (Ce qui pourrait d’ailleurs agacer certains menuisiers… La vie n’est pas toujours facile !)
Il est néanmoins important de noter que les urines animales (et humaines) attaquent très rapidement et agressivement les parquets. Si cela se produit, il est crucial de nettoyer immédiatement les surfaces concernées ! (Ou peut-être d’envisager une sonde pour vos animaux, qui sait ?)
Même constat pour les griffures : à moins d’opter pour un parquet avec une couche d’usure renforcée, elles risquent de marquer facilement la surface.
Dans le domaine professionnel, il est facile de s’orienter grâce à la norme UPECA M, référence incontournable pour tous les documents unifiés, tels que les DTU. Vous pouvez également en apprendre davantage en visionnant ma vidéo dédiée à ce sujet (ci-contre).
Cette norme n’est pas simplement une de plus ; elle joue un rôle essentiel dans le choix de votre revêtement de sol, à condition que le fabricant ait procédé à la normalisation de son produit avant sa mise en vente (car rien n’est gratuit lorsqu’il s’agit de normes). Elle classe les revêtements de sol selon leur utilité et leur destination.
Aujourd’hui, un système simplifié est adopté par les grandes surfaces de bricolage (GSB). Ce point sera abordé plus en détail dans une prochaine vidéo.
COMMENT BIEN CHOISIR LA SOUS COUCHE ?
Il existe plusieurs types de sous-couches, adaptées à la destination de votre parquet. Elles servent à séparer le parquet de son support porteur. Essentielles, elles permettent notamment d’égaliser les irrégularités du sol, de contrer les remontées d’humidité grâce à un pare-vapeur, ou encore d’assurer une isolation phonique en atténuant les bruits de pas et les chutes d’objets (grâce aux sous-couches d’isolation acoustique).
Dans le cas d’une isolation acoustique, la sous-couche doit remonter le long des murs, sur toute la périphérie de la pièce, d’au moins l’épaisseur du parquet. Cette précaution permet d’optimiser l’isolation en limitant la transmission des vibrations sonores.
Une sous-couche conçue pour les sols chauffants doit être capable de résister à une température allant jusqu’à 60°C. Il est d’ailleurs impératif, quelle que soit la saison, de mettre en marche le chauffage au sol au moins trois semaines avant la pose. Par ailleurs, les DTU 51.11 spécifient clairement que la pose de parquet sur un sol chauffant est interdite, sauf si une autorisation explicite du fabricant est fournie.
Enfin, dans le cas d’une installation sur une chape, l’utilisation d’une sous-couche équipée d’un pare-vapeur est absolument indispensable pour prévenir les remontées d’humidité et garantir la durabilité du parquet.
Il existe des parquets équipés d’une sous-couche intégrée directement sous la lame, permettant ainsi une pose sans ajout d’une sous-couche supplémentaire. Toutefois, ce type de parquet est généralement plus onéreux à l’achat et peut ne pas être idéal si le sol n’est pas parfaitement plan.
Pour garantir un choix adapté à vos besoins, il est fortement recommandé de vous tourner vers votre revendeur au moment de l’achat afin d’opter pour la solution la plus appropriée.
TEMPS DE SECHAGE DES CHAPES AVANT POSE
Un élément crucial à considérer avant la pose est le séchage des chapes ou autres dalles en béton. Une fois le revêtement installé, la chape sur laquelle il repose ne pourra plus sécher correctement. Il est donc indispensable qu’elle soit totalement sèche avant d’entamer la pose complète. Si votre chape ne dépasse pas 4 cm d’épaisseur, prévoyez un temps de séchage d’environ un centimètre par semaine. En revanche, pour les chapes de plus de 4 cm, comptez deux semaines de séchage supplémentaires par centimètre au-delà de cette épaisseur.
Exemple simple et concret : Votre chape fait 8cm (ce qui est pas mal pour une chape maigre !) Alors vous compterez comme suit :4cm x 1 semaine = 4 semaines + 4cm x 2 semaines = 8 semaines =
TOTAL 4 + 8 = 12 semaines de séchage avant la pose de votre parquet.
— Dr Peinture
Je vous recommande de vérifier le taux d’humidité de votre chape à l’aide d’un humidimètre (voir ci-contre, liens affiliés). Il existe de nombreux modèles sur le marché, mais les marques les plus fiables peuvent être coûteuses pour un usage particulier. Privilégiez donc un compromis accessible, par exemple sur Amazon, comme celui que je vous propose ici. Quoi qu’il en soit, le taux d’humidité de la chape ne doit pas dépasser 5 % pour garantir une pose optimale de votre sol.
LONGUEUR MAXIMALE DE POSE et DILATATION
Un paramètre essentiel à prendre en compte lors de la pose est la longueur maximale admissible. En effet, un parquet, même flottant, subit une certaine dilatation en raison de sa composition, de la température et de l’humidité ambiante. Pour un parquet d’une épaisseur inférieure à 2 cm, il est impératif de ne pas dépasser une longueur de pose supérieure à 8 mètres sans prévoir un jeu de dilatation.
Un autre point crucial concerne la transition entre les pièces : il est strictement interdit de poser le parquet en enfilade sans installer un joint de dilatation d’au moins 8 mm entre chaque pièce. Cette même épaisseur de 8 mm est également recommandée pour le joint de dilatation périphérique.
Enfin, la dilatation périphérique, conformément aux DTU 51.11, impose que le parquet ne doit en aucun cas entrer en contact direct avec les huisseries, les maçonneries, les enduits, les plinthes, les autres revêtements de sol, ou encore les escaliers. Contrairement à ce que certains articles sur internet peuvent suggérer, couper le montant d’une porte pour y insérer le parquet est également totalement interdit et ne respecte pas les règles de l’art.
CONSEILS ET INSTRUCTIONS DE POSE
Vous venez de choisir votre sous-couche et votre parquet flottant, et êtes prêt à passer à l’étape de la pose. Voici mes recommandations, basées sur les normes DTU 51.11 :
Pourquoi je préfère la pose autour des huisseries que de couper ces dernières ?
Sans prendre pour parole d’évangile tout ce que les DTU nous expliquent, voici ce que donne un bâti de porte coupé pour la pose d’un parquet (voir la photo ci-dessus). Lorsque le parquet est trop usé et que celui-ci doit être remplacé par un sol vinyle ou des dalles PVC à clipser, je trouve le travail magnifique !!!
Voilà pourquoi je ne coupe jamais les bâtis. Après, c’est chez vous, vous faites ce que vous voulez !!!
Prenez en compte que, si vous devez le faire (couper le bâti de porte), il vous faudra laisser entre 5 et 8 mm sous la coupe de joint pour éviter d’avoir une prise à cet endroit et que le parquet ne se soulève. Autant donc couper le parquet proprement autour et faire un joint acrylique de la couleur du parquet.
Ce que disent exactement les DTU à ce sujet :
‘En pied d’huisserie : Le pied de l’huisserie, bois ou métallique, est entaillé de façon à ce que le jeu soit masqué par l’huisserie. Si l’entaillage n’est pas possible, le jeu est masqué avec un matériau approprié.’ Cela n’oblige donc en rien et propose même l’alternative du joint acrylique. Alors, pourquoi tailler définitivement un bâti ??? »
LES DIFFÉRENTES MISE EN OEUVRES
Le parquet flottant ne permet que très peu de mises en œuvre originales. On retiendra alors deux méthodes, selon votre convenance.
Mise en œuvre à l’anglaise à coupe perdue : Tout en respectant les recommandations déjà exposées ci-dessus (pas moins de 5 cm de large pour une chute, maximum 8 mètres mis bout à bout, joint de dilatation, etc.), la pose à l’anglaise à coupe perdue est finalement la plus économique des mises en œuvre. Contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, (presque) rien ou quasi rien ne se perd. Cette méthode est donc la plus économique et la plus courante.
« La mise en œuvre à l’anglaise, également appelée pose à coupe de pierre, est une méthode beaucoup plus rigide et homogène. C’est la plus commune lorsqu’il s’agit de la pose d’un carrelage ou d’un revêtement similaire. Aussi, la mise en œuvre de cette méthode reste la moins économique, car elle nécessite de reprendre le même schéma de distribution des lames d’une rangée à une autre (avec une tolérance de quelques millimètres entre deux sauts, toujours selon les D.T.U.). Il faudra, par conséquent, prévoir un nombre de paquets supérieur à celui requis pour la pose à coupe perdue.
Seuls les parquets massifs permettent un large éventail de possibilités dans la mise en œuvre (pose à la Française, pose en échelle, pose à bâtons rompus, en point de Hongrie, Versailles, D’Aremberg, Rambouillet, etc.). Cependant, cela ne fait pas partie de mes attributions professionnelles.
ATTENTION, CONSEILS D’ ACHAT
Quelques revendeurs peu scrupuleux pourraient bien vous vendre plus de parquet qu’il n’en faut ! Je vous conseille de rechercher les informations techniques directement sur le site du fabricant (à condition qu’il ne s’agisse pas d’une marque de distributeur, bien entendu).
Un pourcentage d’ajout de parquet peut être compté dans l’achat, mais cela doit rester raisonnable !
J’ai déjà vu des distributeurs, pourtant professionnels (ce qui est encore plus inquiétant), proposer d’ajouter 7 % de parquet en plus dans leurs devis ! Rendez-vous compte : pour une pièce de 40 m², cela représente 3 paquets supplémentaires ! Tout dépendra, bien sûr, du schéma de pose que vous aurez choisi.
À moins que le distributeur ne vous garantisse la reprise des paquets non entamés, n’achetez pas plus d’un m² de marge pour l’ensemble de votre projet. Au-delà, c’est inutile et totalement absurde. (Encore une fois, cela ne me concerne pas, ce n’est pas moi qui paye.)
Les marques sont nombreuses chez les revendeurs professionnels, et bien que mes conseils soient limités, voici celles que j’ai eu le plaisir de poser sans aucun problème :
Quelle épaisseur de parquet ?
Aujourd’hui, la qualité se mesure plus simplement à la réputation d’une marque, mais quelques critères peuvent vous aider. Si l’épaisseur d’un parquet n’est pas toujours le critère principal, il n’en demeure pas moins que plus il est épais, plus la couche d’usure (en surface) l’est aussi. En conséquence, le parquet durera plus longtemps. Le grand classique en magasin reste le parquet de 8 mm, mais sa couche d’usure n’est pas plus épaisse que celle du 12 mm, qui est en revanche bien plus solide et résistant au temps et au passage.
Les prix varient généralement entre 8 € et 25 € le m², avec bien entendu des exceptions pouvant atteindre ou dépasser les 30 €, voire 50 € le m².
Imitation du revêtement ?
Les fabricants ont poussé l’imitation du bois jusqu’à reproduire le veinage du décor. Alors qu’un premier prix se contente de représenter visuellement le bois sur sa surface, des modèles bien plus coûteux vont jusqu’à graver le motif en relief, imitant une vraie planche de bois ! (Voir la photo ci-dessus.) Ainsi, les « nœuds » du bois, les « ronces » ou les « mailles » d’une coupe sont dessinés en relief, respectant la géométrie des coupes du bois tout en offrant leurs empreintes au toucher. Une imitation réussie, mais qui a un coût. (D’autant plus que le bois est devenu cher avec M. Covid et un peu grâce à Mme du marché libéral 🙂 )
Chanfrein ou pas ?
C’est une question de goûts. Visuellement, c’est ce qui se rapproche le plus d’un véritable parquet, puisque le jointoiement entre deux planches n’est jamais parfait. Cependant, un parquet chanfreiné est sensiblement plus cher.
Système de clips ?
Chaque fabricant ou revendeur utilise un nom différent (5g, Clic+, Uniclic, etc.), mais il existe deux grandes familles de clipsage : le clip à plat et le clip classique.
ENTRETIEN, RÉNOVATION, RÉPARATION
Ne jamais laver à grande eau votre sol stratifié et toujours essorer correctement votre serpillère. N’utilisez jamais de dissolvant ou de javel, et encore moins le côté grattant d’une éponge (c’est d’autant plus vrai pour les plinthes, dont le revêtement imitant le sol est très fragile à l’abrasion). N’utilisez jamais de nettoyeur à vapeur !
En cas de tache tenace (encre, vernis à ongles, cirage, feutre, etc.), privilégiez un chiffon avec quelques gouttes d’acétone (faites un essai préalable dans un endroit peu visible). Après avoir testé le dentifrice en vidéo, je trouve que c’est une solution intéressante à envisager.
Il est possible de remplacer une lame abîmée sans enlever l’intégralité du sol, mais celle-ci devra être collée. Retirez la lame abîmée par découpe successive, puis éliminez tous les éléments restants. Coupez les bords mâles de la lame de secours, puis encollez les bords des lames du sol mis à nu. Placez la lame de secours sur les parties pré-encollées. Déposez des objets lourds au niveau des jointures (en veillant à protéger le sol avec un chiffon, par exemple, et à surveiller les éventuelles remontées de colle).
Enfin, je déconseille toutes les cires qui rendraient le sol aussi glissant qu’une patinoire, à moins que ce soit l’effet recherché !
CONCLUSION
Il est possible que j’aie oublié un point relatif aux recommandations des DTU ou aux conseils qu’un professionnel devrait prodiguer, mais il me semble que l’essentiel est bien présent dans ce cours.
Merci de m’avoir lu et de partager cet article s’il vous a plu.
Docteur Peinture© Mars 2022 – Mars 2025